Pour fêter tous les Robert(s), Bob, Bobby, Ober, Obéron, Robby, Roberta, Roberte, Robin, Robine, Roparz, sans oublier bien sûr les Roberto, voici les paroles d'une chanson écrite par Joël Daydé en 1981, et qui va plaire à certains de mes lecteurs, j'en suis convaincue.
L'histoire des petits roberts
Pas ceux qui sont rangés
En rang d'oignons chez les libraires
Les deux roberts de mon histoire
Ont besoin d'un soutien…
…Gorge, qui pourrait bien être
Le creux de mes mains
J'aime les petits roberts en l'air
Que l'on devine sous la soie
Les petits roberts qui sont tout fier
De se trouver tout contre moi
Tous les Jacques, les Paul, les Pierre
Peuvent bien aller se rhabiller
Moi c'est les petits roberts
Que j'aime voir se déshabiller
Robert, robert,
Tu me damnes, tu me damnes
Robert, robert,
Que Dieu me damne, j'te suivrais en enfer
Quand je me promène sur les plages
Quand je les vois en liberté
Les petits roberts qui sont en cage
Tout le restant de l'année
Je me dis que c'est bien dommage
Qu'les petits roberts soient prisonniers
Ils sont tous blancs comme des fromages
Blancs toute l'année, bronzés l'été
Robert, robert,
Tu me damnes, tu me damnes
Robert, robert,
Que Dieu me damne, j'te suivrais en enfer
J'aime les roberts en forme de poire
Et les roberts en rang d'oignons
Les petits roberts qui sautent en l'air
Et que l'on touche le téton
Mais les roberts cache-misere
que l'on bourre avec du coton
Me laissent froid comme une glacière
Et tout gelé comme un glaçon
Robert, robert,
Tu me damnes, tu me damnes
Beaucoup plus sérieux : Robert Bresson, Les Dames du bois de Boulogne, avec Maria Casarès, une vidéo que je dédie à une personne qui se reconnaîtra, je l'espère. Et c'est mon jour de bonté... une seconde, Jean Ferrat chantant Robert Desnos.
Il paraît que l'habitude de nommer roberts les seins vient d'une ancienne marque de biberons qui a été très répandue : les biberons Robert. Et comment vont tes saints ?
Rédigé par : Grincheux Grave | 30 avril 2009 à 10:05
Alors, Robert et Raymond, concurrents de tétine ?
Réponse à la question : comme ta vie !
Rédigé par : Caritate Libertine | 30 avril 2009 à 10:37
Les seins de femme, je le proclame, sont des bijoux dont je suis fou (chanson).
Mais je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans (que nous étions) ne peuvent pas connaître... hélas !
Rédigé par : Michel F8 | 30 avril 2009 à 11:17
Merci pour cet article sur la St Robert (prénom de mon papa) surnommé Bobby !
Rédigé par : Florentine | 30 avril 2009 à 12:12
Grazie mille per la canzone !
J'ai toujours le Petit Robert à portée de main, tout comme j'aimerais avoir aussi facilement des petits roberts, frais et sautillants, à portée de mains...
Et merci aussi pour l'autre chanson. J'ai toujours le CD de Christine Sèvres, la regrettée compagne de Ferrat qui la chante également, à portée d'oreille. Et je suis toujours autant ému en l'écoutant. Aux larmes. Et je ne sais pourquoi. Roberto.
Rédigé par : Roberto | 30 avril 2009 à 12:33
Je connais parfaitement la chanson "les seins des femmes", ayant plus de vingt ans. Les "vieux" dans ma famille, se levaient parfois en fin de banquet pour l'interpréter (ou l'exécuter, c'était selon. C'était de la chanson, pas du Diam's, ça.
Rédigé par : Grincheux Grave | 01 mai 2009 à 09:04
J'attends avec impatience d'en recevoir un enregistrement. Merci d'avance.
Rédigé par : Caritate Libertine | 01 mai 2009 à 09:13
Toute le monde aura rectifié : la chanson est "les mains de femme", chantée par Mayol à partir de 1906. J'ai glissé, chef !
Rédigé par : Grincheux Grave | 01 mai 2009 à 15:10
GG, il y a pourtant une différence entre les seins et les mains de femme, les premiers sont faits pour être caressés, et les secondes pour caresser... Tu seras puni pour cette confusion, indigne de toi, et cette glissade !
Rédigé par : Caritate Libertine | 01 mai 2009 à 15:48