J'aurais pu vous parler de Sidonie Gabrielle Colette, romancière, membre de l'Académie Goncourt, à qui l'on doit la série des Claudine que toute adolescente dans les années soixante a parcourue avidement. Elle ne toucha aucune droit d'auteur pour cette série car son mari lui avait fait signer un contrat qui stipulait qu'il en était propriétaire. Malgré sa réputation sulfureuse, elle est la seule femme qui eut droit à des obsèques nationales ; elle repose au cimetière du Père Lachaise.
"Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l'homme. Une femme intelligente y renonce."
"Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot."
Mais il est une autre Colette que j'apprécie, une artiste aux multiples facettes, que je retiens pour ses chansons paillardes, j'ai cité Colette Renard. Pour enrichir votre vocabulaire, regardez et écoutez cette vidéo, âmes prudes s'abstenir !
Un fidèle lecteur et blogueur, j'ai nommé GG, a bien voulu apporter sa pierre au saint du jour et enrichir mon propos, avant même sa parution.
Colette est issue d’une famille pauvre, logeant à Corbie en Picardie (ENCORE LA PICARDIE). Son père, Robert Boellet, maître menuisier, et sa mère, Marguerite Moyon, se dévouaient aux pauvres. Mais les années passent et ils n’avaient toujours pas d’enfant. Ainsi ils prient saint Nicolas de leur donner un descendant. À 60 ans, Marguerite met au monde une fille le 13 janvier 1381. Elle se nomme Nicolette en hommage au saint mais elle est plus couramment Colette, diminutif de son prénom. Colette reçoit une éducation très religieuse et accorde beaucoup d’importance à la Passion du Christ sur laquelle l’entretenait beaucoup sa mère, femme très pieuse qui se confessait et communiait chaque semaine. Dès sa plus tendre enfance, à 4 ans, Colette vit de prière perpétuelle et aide les pauvres. Suivant son désir, elle fut inhumée dans un tombeau, sans linceul ni bière, à même la terre, dans le cimetière de Gand. En 1471, l’évêque de Tournai entreprit une enquête suite à des miracles survenus sur sa tombe. Ainsi, on en découvrit 14 à Hesdin, 15 à Gand, 4 à Arras et encore bien d’autres à Poligny et Auxonne. Elle fut béatifiée en 1625 et fut canonisée par le pape Pie VII le 24 mai 1807. (Prononcez Pie VII "pissette", ça fait toujours rire)
J'aime bien ce prénom, Colette, qui me semble délicieusement féminin dans sa consonance : Colette, zézette, fillette, quéquette, etc. Ne dit-on pas que la grande Colette elle-même y succomba, elle qui connut des amours saphiques, zézette contre zézette (d'ailleurs Colette adorait les chattes) ? (RE-LIRE LE BILLET SUR "OLIVE", comme quoi tout ce tient)
Merci GG de citer Hesdin, village où j'ai passé de délicieuses vacances avec mon défunt papa, à pêcher la truite dans la Canche après avoir traversé une prairie où paissaient tranquillement des vaches qui m'impresssionnaient un peu (j'avais 7-8 ans), et franchi un barbelé de clôture dont on disait qu'il était électrifié, mais dont je n'ai jamais subi les effets, les vaches peut-être ? Je caresse l'espoir d'y faire un petit détour cet été lors d'un séjour dans ma région de naissance. Et, comme dirait Patrice Chéreau, ceux qui m'aiment prendront le train.
C'est bien ce que je disais : les Colette aiment la zézette. C'est ce que relevait Grincheux Grave dans un billet du 26 décembre 2007 consacré à Colette Renard, qui reprenait précisément cette chanson grivoise (avec un MP3 dessous !). Ceux qui sont de Marseille et environs savent que Colette Renard joue dans le feuilleton (on dit "la série") Plus belle la vie. J'espère qu'elle y tient un language plus châtié que dans les années soixante dans ses polissonneries musicales. Je me rappelle avoir entendu cette chanson sur Europe Numéro Un ces années-là, sans doute vers 2 heures du matin, et ça m'avait quelque peu émoustillé.
Référence GG : http://grincheux.typepad.com/weblog/2007/12/renard-et-chatte.html (où une fois de plus il est question de chatte)
Rédigé par : Grincheux Grave | 06 mars 2009 à 17:50
Je le jure, je n'ai pas copié ; j'ignorais ton blog en ces temps reculés ! Ce n'est qu'un (mal ?)heureux concours de circonstances... Quant aux petits animaux qui pullulent dans la blogosphère depuis quelques jours, serait-ce la saison des amours ? Des minous, des minettes, des renards, des lapins, des conils... Au fait, connaissez-vous l'origine du mot conil ? Non, je vous laisse chercher (http://fr.wiktionary.org/wiki/conil)
Rédigé par : Caritate Libertine | 06 mars 2009 à 18:42