Le prénom Raïssa a une étymologie grecque : "eirênê", paix ; il me semble important de le signaler à ceux qui le croiraient d'une autre origine ! Sainte Raïssa fut martyre à Alexandrie au IVe siècle. Fille d'un prêtre de Fayoum, à la frontière du désert de Libye, elle a vingt ans quand éclate la persécution de Dioclétien. Alors qu'elle se rend au puits pour y chercher de l'eau, elle croise un cortège de moines et de vierges arrêtés par la police qui les conduit à Alexandrie dans des conditions atroces, avant de les exécuter. Elle veut se joindre à eux. On la repousse. Elle revient à la charge, proférant tant d'injures contre les dieux qu'elle est mise dans le cortège et qu'elle a la tête tranchée.
J'espère qu'une lectrice assidue va nous apporter ses connaissances sur deux Raïssa : Raïssa Maritain et Raïssa Gorbatchev. Allez, au boulot ! Merci d'avance. Bien sûr, je pourrais faire un copier/coller des informations que je trouverais sur le net, mais tout un chacun peut le faire, et cela manquerait d'authenticité.
Peut-on imaginer Rosalie sans César... et sans David ? C'est la question posée par Claude Sautet en 1972. Rosalie (Romy Schneider) vit depuis quelques temps avec César (Yves Montand), vendeur en métaux de récupération. Le jour du remariage de sa mère, Rosalie retrouve un ami d'autrefois, David (Sami Frey). Celui-ci, au cours de la réception qui suit, avoue à César qu'il aime encore Rosalie. A partir de ce moment, César fait tout pour éloigner David, mais il irrite si profondément Rosalie que celle-ci part vivre auprès de David. César n'abandonne pas pour autant la partie, et rejoint le couple sur la côte. C'est au tour de David de rompre avec Rosalie. Le temps passe. Un jour, dans son atelier de dessin à Paris, David voit arriver César. Celui-ci s'inquiète : Rosalie, peu heureuse, semble bien avoir besoin de David. César conjure David de se rendre auprès d'elle. David refuse d'abord, mais César y met une telle violence qu'il part avec ce dernier rejoindre Rosalie en Vendée... où l'amitié des deux hommes s'approfondit. Mais lequel des deux Rosalie aime-t-elle vraiment ? C'est le classique trio amoureux, même si je crois que le plus courant est : un homme - deux femmes.
Un petit +, voire un gros + : Le record dela femme qui a le plus maigri au monde est détenu par une Américaine nommée Rosalie Bradford (1943-2006). Elle a perdu 409 kilogrammes à partir de son poids le plus élevé jusqu'à son poids le plus faible.
On ne saurait oublier que nous sommes le 4 septembre, date de naissance de la III° République. En souvenir de ce jour, de nombreuses rues en France portent le nom "du Quatre Septembre" !!!
Cf. Le Blog d'un Grincheux Grave - à qui je dois d'être entrée dans la blogosphère, GG est grand, qu'il en soit remercié ! - notes des 3 juillet 2008, 4 juillet 2008, 6 juillet 2008, 7 juillet 2008, 13 juillet 2008, 28 juillet 2008, 10 octobre 2008, 18 avril 2009, sauf erreur ou omission.
Il a tout dit. Après lui, tout devient superfétatoire !
La maladie de Gilles de la Tourette, aussi appelée syndrome de la Tourette, est une affection neurologique qui se traduit par les diverses manifestations suivantes, à des degrés variables : des TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ; des tics verbaux et sonores (coprolalie et écholoalie) ; des tics moteurs (spasmes musculaires). Cette maladie est quatre fois plus courante chez les garçons que chez les filles. C'est le neuropsychiatre français Gilles de la Tourette qui en a fait la première descritpion en 1886.
J'aurais envie de dire : Gilles de la Tourette et Gilles de Binche, même combat !
La ville de Binche, en Belgique, célèbre depuis le Moyen-Âge l'arrivée du printemps. Durant trois jours, les Gilles défilent, au son des tambours et des groupes de cuivres. Ils sont bossus, leur costume étant empli de paille. Leurs chapeaux, autrefois en plumes de coq ou de marabout, sont aujourd'hui en plumes d'autruche et pèsent trois kilos. Les plumes ssont montées sur une buse, tenue par une jugulaire en cuir au menton. Des Gilles sans chapeau porte uniquement une barrette et un mouchoir de cou. Leur costume en toile de lin comporte une blouse et un pantalon, il est orné d'une vingtaine de lions héraldiques, de blasons, de couronnes et d'étoiles, en feutrine noire, jaune et rouge. Une colerette de ruban plissé blanc est portée aux épaules. Du ruban plissé blanc forme également les manchettes et les parements du pantalon. La ceinture de petites cloches, nommée l'apertintaille, pèse de deux à trois kilos. Les Gilles portent aussi sur la poitrine un grelot, dont le son diffère selon la taille. Des chaussons sans couture, de laine blanche protègent leurs pieds des sabots en bois de peuplier et garnis de cuir et de renoms (ruban plissé). Le Gille lance son ramon, constitué de branches assemblées par du rotin, au passant qu'il désire saluer, puis le récupère en l'embrassant. Les Gilles sont les prêtres du carnaval de Binche, ils ne doivent pas être reconnus, aussi portent-ils, le matin du Mardi gras, un masque de toile recouverte de cire, des lunettes, une moustache et une mouche ; à midi, lorsqu'ils sont reçus par le maire, ils les retirent, et commencent la distribution des oranges.
I'a quèques dizaines d'ans, m'feimme et mi in est dallé vir les Gilles à Binche pou l'zé moutrer à m'gadrouillette ed 6 ans, mes fieus ed 4 et 2 ans. In s'a plaché au bord d'eine tiote plache mais les gins qui arrivote, sins gêne, i s'sont mis edvant. Nos jonnes n'véyote pu rin. Alors, j'a assis un fieu su mes épaules et parel pou m'feimme. Ej m'a abassié et l'fille alle est monté su mes g'nous. Au lon arrivote les Gilles din leu grand rambuquache ed cuifes, tambour et greusse caisse. Comme les gins avote treup avinché, les gindarmes belges monté su des quévaux i l'z'ont fait arculer brutal'mint. Les quévaux anarvés i s'ardressote su leus gampes arrière et les gins pris d'frousse et paniqués arculotte viv'mint. Bousculés, m'feimme et mi in a manqué d'kéïr. M'tiote fille alle a déquindu d'mes g'nous et t'not m'main aveuc forche. Bétôt, j'n'ai pu vu qué s'tiète à mitan muchée pa les gins qui poussote gramint. J'véyos el désespoir dins ses biaus yus et alle m'épautrot l'main comme si alle dallot s'noïer ! J'avos biau crier "Attintion i'a des tiots z'infants !" Bawette, cha poussot in m'riant au nez ! M'feimme alle volot coper, arjointe el trottoir "Nan, ch'est impossipe ! Laissons nous porter pa l'courant !" qu'j'li ai crié. Ch'est chu qu'in a fait pindint 200 mètes et après bin des ruses in a arrivé dins un bout rue sins gins. Mes z'infants brayote gramint ! L'pu jonne i'avot archu eine orange su s'tiète et pris gramint d'frousse i avot accrui s'marrone! M'tiote file alle savot pu bouger ses bras et gampes telmint qu'in l'avot compressé. L'dernier i brayot pou accompagner el z'autes! Mais mes jonnes i n'ont pu voulu artourner vir les Gilles ; i z'étote dégoutés. Mes gins né m'parlez pon des Gilles ed Binche, ni d'chés gindarmes sins cervelle à qu'vaux, ni dé biète l'foule qui avot ker à pousser ! Au diape tout cha !
Probablement le plus connu des chansonniers de la Belle Epoque ! A 20 ans, il compose des chansons et s'essaie à la scène ; mais sa carrière ne débutera que quelques années plus tard au Chat noir. Le soir de l'ouverture du Mirliton, seuls trois clients sont là et Bruant se met à les invectiver, c'est cette manière de les accueillir qui fera sa renommée. Il commande des affiches à son ami Toulouse-Lautrec, les rendant célèbres tous les deux. Après une longue tournée en France et à l'étranger, il se consacre à l'écriture et ne donnera plus que des spectacles occasionnels. Ses chansons ont pour objet les personnages d'un monde interlope dans une langue assez verte où se mêle l'argot de l'époque. Quelques titres : Nini peau d'chien, Belleville Ménilmontant, A Batignolles, A laRoquette, A Grenelle, A la Bastille, A la Goutte d'or... Des recueils de ses chansons, des romans feuilletons, des pièces de théâtre et un dictionnaire d'argot, voilà ce qu'il nous a laissé en héritage.
Saint Augustin... j'ai le sentiment d'avoir déjà fait une note sur lui ! Mais c'est bien sûr, c'était le 27 mai dernier. Quelle idiote je suis, j'ai confondu Saint Augustin d'Hippone (aujourd'hui) avec Saint Augustin de Cantorbery, évêque, prieur du monsatère de Saint-André du Mont Coelius, l'une des sept collines de Rome. Je n'ai guère envie de vous parler de lui, après l'heure, c'est plus l'heure ! Je n'ai guère plus envie de vous parler à nouveau de Saint Augustin d'Hippone, ce qui est dit est dit, pas la peine de le répéter encore et encore !
Je vous propose un peu de tourisme, pour changer. Rendez-vous à Saint-Augustin, en Charente-Maritime. Nous y découvrirons une église à campenard, mais aussi des traces prouvant l'existence d'atelier gaulois d'extraction de sel. De nombreux campings nous attendent : Le Logis du Breuil, Les Vignes, Les Côtes de Saintonge, L'Ecureuil, La Ferme Saint-Augustin...
Nous n'aurons que quelques pas à faire pour lézarder sur les plages de Royan, nous attabler devant de gigantesques plateaux de fruits de mer à Marennes-Oléron, nous promener à La Tremblade qui doit probablement son nom à la présence de trembles dans les forêts au Moyen-Âge... Chacun trouvera son bonheur, qui dans la visite d'églises romanes, châteaux, forts, qui plus prosaïquement dans la gastronomie régionale ; certains iront pêcher, faire des balades entre terre et mer, admirer les innombrables pôles-nature de ce petit paradis. On y va ? L'été prochain ? Chiche !
Sainte Monique, mère de Saint Augustin d'Hippone, que l'on célébrera demain.
Je pourrais me croire sur une plage de ma jeunesse, sur la mer du Nord, et pourtant c'est une plage du Pacifique, celle de Santa Monica, station balnéaire luxueuse, animée et décontractée ! Le terminus de la mythique Route 66, à environ 4000 lm de Chicago.
"Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller" (Jack Kerouac, Sur la route).
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