L'éphéméride de Caritate Libertine
jour après jour, mots pour maux... mes rides et mes faux saints
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14 décembre 2010
Une femme troubadour
Additif pour CHESS
14 déc 2010 01:33:32
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La maladie d'Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible de la mémoire. Les troubles les plus sévères sont les troubles de confusion, il existe des tests de dépistage. Voyons si vous pouvez deviner rapidement les mots suivants : S_XE B_...
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L'éphéméride de Caritate Libertine
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
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Adieu chats, chattes, chatons, minets...
Une femme troubaba, on aura tout vu ; messieurs ne laissons pas faire.
"Sois sage, ô ma Douceur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci."
Ligue pour la Préservation de la Tradition Couillesque du Troubaba.
(qui chante le jour comme chacun sait)
Rédigé par : JeanBalthazar | 14 décembre 2010 à 10:05
Quel éclectisme !
"Pardonnez-moi Prince si je suis foutrement moyenâgeux ..."
Rédigé par : Dominique | 14 décembre 2010 à 11:33
Comme l'on dit à Bayonne et Dax : tant que la contesse Béatriz de Dia ne troubl' pas l'Adour ...
Rédigé par : Dominique | 14 décembre 2010 à 13:01
... c'est pas bientôt fini ?
dominique, voyons !
Rédigé par : Blandine | 14 décembre 2010 à 13:44
Christine de Pisan
Hé Lune! trop luis longuement
Hé lune! trop luis longuement,
Par toy pers les biens doulcereux
Qu'Amours donne aux vrais amoureux.
Ta clarté nuit trop durement
A mon cuer qui est désireux,
Hé lune! trop luis longuement.
Car tu fais le decevrement
De moy et du doulz savoureux;
Nous ne t'en savons gré tousz deux,
Hé lune! trop luis longuement.
(Extrait des Rondeaux).
Rédigé par : Alain | 14 décembre 2010 à 15:39
Quittons la langue d'oc et le Moyen-Age pour rejoindre la Renaissance et le Lyonnais avec Louise Labé:
Baise m'encor, rebaise-moi et baise ;
Donne m'en un de tes plus savoureux,
Donne m'en un de tes plus amoureux :
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereux.
Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,
Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise.
Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :
Toujours suis mal, vivant discrètement,
Et ne me puis donner contentement
Si hors de moi ne fais quelque saillie
Rédigé par : Le Nain | 15 décembre 2010 à 09:02