Voilà, c'est fini, le mois d'août est derrière nous. Les belles journées ensoleillées ne seront bientôt plus qu'un souvenir. Les nuits sont déjà fraîches, on ne peut plus dormir uniquement vêtue d'un sillage de Chanel n°5... ou de l'odeur de l'amour...
Nous entrons doucement dans l'automne, avec ses feuilles mortes, ses souvenirs et ses regrets. Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés...
Difficile de ne pas jeter un regard en arrière en se demandant ce que nous avons fait de notre été. Comme chaque année, dès que le printemps pointe son nez, l'espoir, tout comme la sève monte dans les plantes, gagne nos coeurs, nous conférant une énergie nouvelle. Nous attendons avec impatience... mais quoi donc ? Peu importe, nous attendons ! Un tournant, un renouveau... Aujourd'hui, nos espoirs printaniers se sont-ils concrétisés ? L'été a-t-il tenu ses promesses de chaleur, de bonheur, de rencontres... ?
Voilà que les fruits de l'olivier entament leur lente maturité ; que les rosiers perdent peu à peu leurs fleurs et leur magnificience. Seules les bignones ont encore un peu de vaillance. Vient le moment de balayer les regrets, de regarder la nature qui, dans le tournant qu'elle prend maintenant, nous réserve, comme à chaque saison, de belles promesses.
Comme dit Frédéric Beigbeder, "on ne peut être et avoir l'été". Et l'été tient rarement ses promesses, même s'il lui arrive d'exploser comme un feu d'artifice en arrière-saison.
Mais peut-être n'avez-vous pas encore pris de vacances ? Il n'est pas trop tard, de vraies vacances s'offrent à vous à n'importe quel moment, ou plutôt des "vacations". Le mot "vacance" provient du latin vacans, p.p. du verbe vacare : être libre, inoccupé, vacant, oisif ; tout comme l'adjectif vacuus ; la vacuité (vacuitas) représente un espace vide, ou l'absence de quelque chose. Le verbe vacare a donné aussi le verbe vaquer (à) : s'occuper à faire quelque chose, occuper son temps libre, c'est suspendre ses fonctions habituelles, être en vacances.
Si vous n'avez pas été un vacant estival, je vous suggère ceci :
Inutile de partir à l'île Maurice (ni même à Lille..., pour ceux qui suivent !). Restez chez vous, mais, dès le lever, n'allumez ni télé ni radio, n'ouvrez aucun journal, qu'il soit papier ou internet, ne discutez pas au zinc avec les piliers de bar qui ne manqueraient pas de commenter l'actualité. Isolez-vous du merdier politique, fermez vos oreilles aux mensonges successifs, refusez de voir la laideur de certains personnages... quelques jours... dans une bulle protectrice... à l'abri des noirceurs quotidiennes...
Ecarqullez vos yeux pour contempler le paysage... même en plein coeur d'une ville grouillante, il y a des pans de beauté, naturels ou architecturaux.
Et respirez l'odeur du varech !
Et des vacances sur l'ile d'Arros, "ça l'fait" ?
Rédigé par : Dominique | 03 septembre 2010 à 11:18
tss, je m'casse 2 j à Londres à défaut d'Arros. Amicalement vôtre
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 03 septembre 2010 à 11:57
Londres ? Magnifique, il n'y a plu que 2 fois cet été : 1 fois du 1er au 31 juillet et 1 2ème fois du 1er au 31 août !
Rédigé par : porcoleader | 03 septembre 2010 à 12:22
@ Valérie: c'est l'appel de Londres ?
Rédigé par : Dominique | 03 septembre 2010 à 12:55
On ne peut pas être sans avoir tété.
Rédigé par : Le Nain | 03 septembre 2010 à 17:01
Et peut-on têter et avoir l'être ?
Rédigé par : Dominique | 03 septembre 2010 à 17:57
Heureusement que l'on peut être sans avoir l'été.
Ma meilleure saison est toujours celle que je partage avec des ami(e)s.
Ma BAC, être aimée l'hiver vaut mieux qu'un été énamourable.
Rédigé par : JeanBalthazar | 03 septembre 2010 à 18:00
cet été je n'ai RIEN fait et j'espère pouvoir faire pareil pendant longtemps......
Rédigé par : yanneck | 03 septembre 2010 à 18:16
Pendant les vacances ma femme me dit souvent :
- Que vas-tu faire aujourd'hui ?
A cela je réponds :
- Rien
- Encore ? Mais c'est que tu as déjà fait hier !
- Justement , je n'ai pas fini !
Rédigé par : Gérard | 04 septembre 2010 à 00:45
Moi je suis comme les cigales j'ai chanté tout l'été ne vous déplaise !je continue sur le "bel air de.....
Rédigé par : héléanne | 04 septembre 2010 à 00:57