Née en 1967 dans une famille modeste, Sandrine Bonnaire passe son enfance dans l'Essonne avec ses 9 frères et soeurs. Un CAP de coiffure en poche, elle se rend à un casting est commence comme figurante dans La Boum 2 et Les Sous-Doués en vacances. Pialat la choisit pour le premier rôle de A nos amours, rôle qui lui vaudra le césar du meilleur espoir féminin. Elle devient l'actrice fétice de Pialat avec qui elle tourne Police, Sous le soleil de Satan, qui sera palme d'or, très controversée, à Cannes.. Elle incarne Jeanne d'Arc dans Jeanne la Pucelle, de Rivette, qui lui fera ensuite tourner Secret défense. Une nouvelle récompense (césar de la meilleure actrice) lui sera décernée pour son rôle de Lola dans le film de Varda, Sans toit ni loi. Elle se révèle dans chaque film une actrice très talentueuse, qu'il s'agisse de Quelques jours avec moi, de Sautet, Monsieur Hire, de Leconte, La Cérémonie, de Chabrol... Je crois que je l'aime, de Jolivet...
Plusieurs sites lui sont consacrés qui énumèrent tous ses films. Tout est bon, y'a rien à jeter !
En 2006, elle joue dans un téléfilm, Le Procès de Bobigny, le rôle de la mère d'une jeune mineure qui a avorté en 1972, histoire vraie du procès de l'avortement. Beaucoup d'entre nous ont oublié que l'avortement fut longtemps interdit et que l'on risquait d'être condamné pour avortement (pratiqué ou subi). Méfions-nous, rien n'est jamais gagné, il y a encore et toujours des irréductibles bien-pensants, des catholiques impénitents, des commandos anti-avortement !
En janvier 2008, Sandrine Bonnaire nous contait l'histoire d'une jeune femme nommée Sabine, sa cadette d'un an, que l'évolution de sa maladie et son internement en hôpital psychiatrique vont en quelques années transformer jusqu'à la rendre définitivement étrangère au monde et à elle-même. Elle pose ainsi la question du bien-fondé de l'internement et de la thérapeutique psychiatrique.
Sandrine Bonnaire a un tempérament bien trempé, elle qui, pour protester contre des photos volées, a fait déverser devant l'immeuble de la rédaction du magazine Voici un tas de fumier, et qui, dans une interview à Elle en 1991, déclarait : "Plus on est chiant, plus on se fait respecter." On devrait parfois en prendre de la graine, cela nous aiderait peut-être à dégonfler certaines baudruches.
Pourquoi cette subite envie aujourd'hui de faire la pub de ce traiteur que je ne connais même pas : http://www.bonnaire.fr/prepage.php ? Comprenne qui pourra...
Heureux d'appendre que Sandrine Bonnaire a osé mettre en application la suggestion que je viens de faire aux clients de la Société Générale mécontents (déposer un demi quintal d'excréments une fois par semaine devant la porte des domiciles du Pdg Daniel Bouton). Je note que Sandrine a bine dit "Plus on est chiant, plus on se fait respecter" où par le mot 'chiant' elle désigne clairement la matière qui est à déverser devant les portes des douze salopards du secteur bancaire français, les vrais auteurs de la Crise Mondiale.
Rédigé par : Grincheux Grave | 02 avril 2009 à 09:40