Me v'là bien ! On dirait un juron ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Il faut que je fasse des fouilles, car l'inspiration n'est pas au rendez-vous.
Wikipédia m'apprend que Saint Jean de Dieu est un saint espagnol, canonisé en 1690, fondateur de l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Dieu. En lisant sa biographie, il m'est sympathique avec sa conversion tardive qui survint après une jeunesse aventureuse.
Il a été proclamé patron des malades et des hôpitaux par Léon XIII, et patron des infirmiers et infirmières et infirmières par Pie XI. Moi qui ai exercé une porfession médicale, j'aurais dû le savoir. Oui bon, d'accord, j'ai honte !
Et j'ai honte aussi quand je lis que la première encyclique de Benoit XVI, Deus caritas est, a mis en valeur les "saints de la Charité". Parmi eux, saint Jean de Dieu, qui fut le créateur de l'hôpital moderne. J'ai pris quel pseudo, déjà, pour ce blog ?
Aujourd'hui 8 mars, c'est la journée de la Femme. J'entends déjà les quolibets qui ne vont pas manquer de fuser au comptoir des bars où ces messieurs vont s'accouder à l'heure de l'apéro. Les femmes, ces êtres inférieurs qui n'ont d'intérêt que quand elles sont jeunes et jolies, voudraient obtenir des droits ! Et puis quoi encore ?
Personnellement, je trouve que c'est un manque d'ambition pour les femmes de vouloir être à égalité avec les hommes ! On sait bien que si Dieu a créé l'homme avant la femme, c'est parce qu'il avait besoin d'un brouillon. Certains me rétorqueront que les femmes sont stupides, puisqu'elles choisissent toujours des mecs grossiers et immatures qui passent leur temps à boire de la bière avec leurs copains au bar du coin, à draguer tous les culs qui passent, à se vanter de leurs exploits sexuels, et à regarder les matchs de foot. Ce n'est pas un choix délibéré de leur part... il n'y a pas d'autres hommes, malheureusement !
Bon, je vous laisse, assez papoté ; il faut que je fasse le marché pour les légumes et les fruits frais, que j'aille chez l'épicier pour acheter fromages et amuse-gueules, chez le boulanger-pâtissier pour le pain et les gâteaux, chez le boucher pour le rôti de boeuf... afin d'être à l'heure quand mon petit monde arrivera pour se mettre les pieds sous la table ! C'est normal que les hommes de ma famille viennent fêter avec moi la journée de la Femme, non ? Etre une femme libérée, c'est pas si facile !
En lisant votre billet, j'ai pensé à la chanson "C'est la ouate", interprétée par Caroline Loeb, pourquoi?...je ne sais pas...ou peut-être à cause de ces paroles:
"...elle s'en fout, elle s'en balance de savoir ce que les autres pensent..."
http://www.youtube.com/watch?v=F0ivS16j6FM&hl=fr
Rédigé par : cruella | 08 mars 2009 à 18:41
"...elle s'en fout, elle s'en balance de savoir ce que les autres pensent..."
Franchement, Cruella, je ne comprends pas !
En tout cas, je ne me reconnais pas dans ces mots. Pouvez-vous m'expliquer ? Je suis très perplexe !
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 09 mars 2009 à 10:23
... Il est normal que vous ne vous reconnaissiez pas dans ces mots, car ils ne s’adressent pas à vous, mais à « ces messieurs accoudés aux comptoirs des bars », c’est juste la réponse aux « quolibets » de ces messieurs.
Rédigé par : Cruella | 09 mars 2009 à 11:56