Faire une julienne de légumes consiste à les découper en fines lanières.
Voici une recette de julienne de poireaux, que je fais souvent pour accompagner des coquilles St-Jacques relevées d'une pointe de gingembre :
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 à 2 poireaux par personne
- 30 g de beurre
- 1,5 cuillère à café de sucre en poudre
- sel, poivre
1. Tailler les blancs de poireaux en tronçons de 5 cm environ, les fendre en deux et les émincer finement.
2. Mettre cette julienne dans une cocotte avec du beurre.
3. Cuire à feu doux et couvert pendant 15 à 20 minutes ; remuer de temps en temps ; les poireaux sont cuits lorsqu'ils sont translucides.
4. Saler, poivrer, ajouter le sucre ; faire colorer rapidement en montant le feu.
Ces coquilles St-Jacques aux poireaux s'accommodent fort bien d'un Picpoul de Pinet. Mais libre à vous de préférer un Entre-deux-Mers, voire un Chablis pour les plus intrépides.
Et ne craignez pas le péché de gourmandise, c'est le plus agréable à pratiquer après la luxure. Les autres péchés sont difficiles à vivre : Vous êtes orgueilleux ? Vous vous butez pour ne pas céder, alors que votre intérêt serait d'accepter les arguments de l'autre. Vous êtes avare ? Vous vous privez de certains plaisirs même les plus simples de la vie. Vous êtes coléreux ? Attention, c'est mauvais pour la santé, votre tension va augmenter dangereusement. Vous êtes envieux ? Vous souffrez en voyant la voiture de votre voisin, et plus encore en voyant sa petite amie. Vous êtes paresseux ? Le moindre effort vous coûte, et vous vous étonnez de ne pas avoir la même réussite que votre collègue plus courageux. Alors laissez-vous aller à déguster des plats savoureux, mis en valeur par des vins appropriés. Et ensuite, qui vous interdit de faire une petite sieste avec la personne avec qui vous avez partagé ce succulent repas ? Car il n'est de meilleur repas que celui que l'on fait en galante compagnie.
En ce moment, je perçois une inspiration légèrement libidineuse dans les sujets traités ; Caritate plus forte que l'hirondelle pour nous annoncer le printemps ?
Pratiquer la luxure avec gourmandise et envie et être avare de ses colères par paresse autant que par orgueil, est-ce un méta-péché valant le septuple ou un vice (de forme) ne comptant que pour un péché ? Je ne vois qu'un catho-prato pour répondre doctement... ou thomas d'aquin s'il était plus en forme en ce moment.
Plutôt nous efforcer de vaincre nos passions qui, entres autres choses, sont souvent l'objet des vices que tout humain devrait éviter. Chacun devant la responsabilité de son état et des moyens qu'il se donne pour progresser.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 16 février 2009 à 09:53
Ne crois pas que Caritate Libertas se transforme peu à peu en Caritate Libertine. Simplement, je me rends de plus en plus compte (il serait temps, vu mon grand âge) que c'est le sexe qui domine le monde, déguisé parfois sous d'autres appellations : puissance, argent, etc.
Tu veux bien me parler de Thomas d'Aquin ? j'en suis fort curieuse et je vois que ton savoir est inépuisable...
Rédigé par : Caritate Libertas | 16 février 2009 à 10:33
Le sexe comme pulsion fondamentale des êtres vivants à survivre, peut-être ; le sexe comme finalité coïtale hormono-dépendante, j'en suis moins sûr, mais sans présumer de son importance individuelle.
Pour thomas d'aquin, je ne crois pas être le plus qualifié pour te guider. Cherche et tu trouveras sans doute.
Je retiendrai pour ma part qu'il est le théoricien officiel du corpus catholique, notamment parce qu'il a tenté de concilier la Foi avec la Raison ; ce qui à mes yeux est une sinistre imposture épistémologique et d'autant plus que l'exercice de l'une ou l'autre n'étant pas forcément exclusive (pourquoi choisir ?) est encore moins miscible (pourquoi unifier ?).
Nous vivons une réalité à partir de laquelle ce qui ne peut être connu par le fait démontré sinon consensuel, peut être l'objet d'une appréhension uniquement sensible, qui comprend entre autre le septicisme ; celui-là même que te défend la Foi.
Là où les docteurs de la Foi veulent une incarnation (organisation cléricale et clientèle oblige) du sentiment religieux, pourquoi ne pas considérer un champ libre parce que encore terra incognita ; Vouloir combattre la preuve de l'absence et réciproquement, c'est faire fi de la différence logique qu'il y a avec l'absence de preuve.
Dieu serait il une fonction tangente de notre connaissance ?
Qui, parmi le troupeau, s'est posé la question des limites biologiques de sa connaissance ?
Comment des êtres relatifs pourraient accèder en savoir à un Etre absolu ?
L'important est de progresser plus que de statufier un savoir qui n'en est pas un ; c'est pour cela, sans doute, que l'on parle de croyance. Le débat est autre si certains veulent juger de la croyance et ce n'est pas celui auquel thomas d'aquin a cru apporter une réponse.
Ce n'est pas mon savoir qui est inépuisable mais ce qui me reste à apprendre et heureusement !
Je n'ai pas lu tous les livres et la chair n'est pas triste ! Quel con ce Mallarmé, sûrement un pote à thomas...
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 16 février 2009 à 12:15